Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

MH370 : le débris d’avion retrouvé à La Réunion va être analysé à Toulouse

Le débris, qui présenterait des similitudes avec des pièces du Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu en 2014, a été retrouvé sur le rivage oriental de La Réunion.

Le Monde avec AFP

Publié le 30 juillet 2015 à 07h48, modifié le 31 juillet 2015 à 02h29

Temps de Lecture 2 min.

Un débris d’avion, retrouvé le 29 juillet sur le rivage oriental de l’île de la Réunion, dans l’océan Indien, va être rapatrié en métropole pour être analysé, près de Toulouse, dans une antenne de la Direction générale de l’armement (DGA).

La découverte de ce débris long de 2 mètres et ressemblant à un morceau d’aile d’avion suscite des interrogations sur un éventuel lien avec le vol MH370 de Malaysia Airlines, un Boeing 777 disparu le 8 mars 2014. Jeudi, le premier ministre malaisien, Najib Razak, a déclaré que cette pièce appartenait « très probablement » à un Boeing 777.

La préfecture de La Réunion a de son côté saisi le bureau d’enquête et d’analyses (BEA), autorité française chargée d’enquêter sur les accidents dans l’aérien, afin de coordonner l’enquête française avec l’enquête internationale, dirigée par l’Australie. « Nous avons reçu quelques clichés de la pièce et nous sommes en train de les faire examiner par les fabricants pour déterminer ce que c’est », a déclaré le porte-parole du Bureau australien de la sécurité des transports à l’agence de presse AAP.

Un morceau de valise marron a également été retrouvé au même endroit jeudi matin et récupéré par la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) chargée de l’enquête.

Lire notre récit Article réservé à nos abonnés Un an après, l’improbable disparition du MH370

Trop tôt pour tirer des conclusions

La police transporte le débris d’un avion, le 29 juillet à La Réunion.

Le débris a été retrouvé à Saint-André de La Réunion par les employés d’une association qui effectue le nettoyage du rivage, a-t-on appris de source proche de la cellule d’enquête chargée d’en déterminer l’origine. « Il était rempli de coquillages, on dirait qu’il est resté longtemps dans l’eau », ont précisé des témoins.

Aucune piste n’est privilégiée pour le moment par les enquêteurs qui recherchent notamment des informations, comme un numéro de série, permettant l’identification du débris. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions. Pour le moment, il nous faut déterminer à quel type d’appareil ce débris aurait pu appartenir. Lorsque nous l’aurons fait, il sera possible de déterminer la compagnie », a résumé une source proche de l’enquête.

Similitudes avec le Boeing 777, mais pas la seule piste envisagée

Sur la base de photos reçues de la pièce, un expert français en sécurité aérienne, Xavier Tytelman, a relevé sur son compte Twitter « des similitudes incroyables entre le flaperon d’un B777 et le débris retrouvé ». Les flaperons sont de petits volets disposés en bordure des ailes, que les pilotes actionnent au décollage ou à l’atterrissage.

L’hypothèse d’un débris du MH370 n’est pas la seule envisagée par les milieux aéronautiques, qui évoquent aussi celle d’un fragment d’un Airbus 310 (A310) de la compagnie Yemenia, accidenté en 2009 au large des Comores, ou d’un bimoteur écrasé en 2006 au sud de La Réunion.

Le Monde Application
La Matinale du Monde
Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer
Télécharger l’application

La disparition l’an dernier du Boeing 777 de Malaysia Airlines reste à ce jour l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’aviation civile. L’appareil, parti de Kuala Lumpur pour Pékin avec 239 personnes à son bord, avait disparu une heure après son décollage, le 8 mars 2014.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.