La Mission ouvrière se donne un coup de jeune

  • Les deux délégués nationaux de la Mission ouvrière, au centre, parient sur la jeunesse.
    Les deux délégués nationaux de la Mission ouvrière, au centre, parient sur la jeunesse. Photo A. G.
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A. G.

La Mission ouvrière, créée en 1957, a tenu sa 8e rencontre ce week-end, à la cité Saint-Pierre de Lourdes. 1.000 personnes y ont participé pour «éviter l'essoufflement de ce service religieux».

«La rencontre nationale de la Mission ouvrière a lieu quand on en ressent le besoin.» Pour cette structure, dont l'objectif est l'évangélisation dans les milieux ouvriers et populaires, il était temps de faire un point sur son activité, ce week-end, à Lourdes. «Dans un contexte où la précarité, les conditions de travail et le vivre ensemble deviennent de plus en plus difficiles, il faut que la Mission ouvrière retrouve du souffle et de l'audace», avance Gérard Baty, prêtre en Vendée et un des deux délégués nationaux de la Mission. Le thème choisi, «Élargis l'espace de ta tente», a été l'occasion de réaffirmer les valeurs de la Mission : «Ne pas s'enfermer, s'ouvrir aux autres, notamment dans l'interreligieux». Car la structure implantée dans les quartiers populaires est en première ligne pour favoriser le dialogue «avec les associations musulmanes et comprendre l'islam. Nous devons lutter contre le racisme et la xénophobie», pointe le délégué national.

Contrairement aux précédentes rencontres nationales, dont la dernière a eu lieu en 2005, celle de Lourdes a fait la part belle aux enfants et aux jeunes. «C'est vraiment ce qui a coloré et dynamisé cette édition. Cent enfants et une bonne centaine de jeunes étaient présents. On s'est dit qu'il fallait vraiment décloisonner les générations pour donner un souffle nouveau à la Mission ouvrière», espère Gérard Baty. Pari réussi puisque, selon le délégué national, «le week-end s'est déroulé dans une ambiance fraternelle et festive».


Rencontre nationale

Le chiffre : 8 000

personnes >Ont suivi la rencontre nationale. Sur les réseaux sociaux : Twitter et Facebook.


Un espoir de dynamisme local

Pour les Bigourdans présents investis dans les mouvements de la Mission ouvrière (Action catholique des enfants, Jeunesse ouvrière chrétienne ou Action catholique ouvrière), la rencontre «a permis de nous rebooster car dans la région et le département, il ne se passait plus grand-chose. Mais des jeunes sont venus», explique Danièle, de Bagnères, responsable diocésaine de l'Action catholique ouvrière. «Nous souhaitons relancer des choses, c'est donc important que des jeunes soient là», se réjouit Louis Nogaro, prêtre à Tarbes.

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