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1300 personnes aux obsèques de Carène Mézino, l’infirmière tuée au CHU de Reims

Les funérailles de Carène Mézino, infirmière de 37 ans poignardée au CHU de Reims lundi 22 mai, ont eu lieu ce jeudi 1er juin au matin à la basilique Saint-Remi, en présence du ministre de la Santé François Braun et du maire de Reims Arnaud Robinet.

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L’émotion était vive, ce jeudi 1er juin, à la basilique Saint-Remi de Reims. Des centaines de personnes ont afflué pour rendre un dernier hommage à Carène Mézino, dont les obsèques ont débuté à 9h30. La cérémonie a duré une heure et demie avant d’être conclue par l’archevêque de Reims, Monseigneur de Moulins-Beaufort.

Infirmière de 37 ans, mère de deux enfants, Carène Mézino a été mortellement poignardée lundi 22 mai, au sein de l’unité de médecine et santé au travail du CHU de Reims, où elle travaillait. Son agresseur, un homme de 59 ans souffrant de troubles psychiatriques, a été mis en examen pour « assassinat » et « tentative d’assassinat » et écroué dans une unité médico-carcérale.

Des registres de condoléances sont à la disposition de tous devant la basilique et sur le parvis.
Des registres de condoléances sont à la disposition de tous devant la basilique et sur le parvis. - Fabrice Curlier

Un important dispositif encadre la cérémonie. Toute la rue Simon, qui passe devant la basilique, et quelques rues adjacentes, sont fermées à la circulation.

sécurité police
Fabrice Curlier

Le cercueil de Carène Mézino a été porté en la basilique. Des chansons de Francis Cabrel – Petite Marie, Je l’aime à mourir – l’accompagnaient. 1300 personnes sont présentes d’après la police.

Le ministre de la Santé François Braun est arrivé à l’heure prévue, discrètement, par une porte latérale à l’écart du parvis.

S’exprimant en premier au nom de la famille, la mère de Carène a évoqué sa fille, une enfant qui « a grandi à la campagne à Champlat » et qui consacrait son existence au service des autres.

L’archevêque de Reims, Éric de Moulins-Beaufort a lui aussi « fait mémoire » de Carène, « morte en tenue de service » et tuée « parce qu’elle était en tenue de service ». Il a rappelé le deuil subi il y a seulement trois ans par la famille, avec le décès du père de Carène. « Carène était une bonne part de votre soleil et rien ni personne ne pourra compenser cela ». « Vous êtes très entourés par les autorités de l’Etat. Tous les corps de l’hôpital partagent votre chagrin, votre colère, vos interrogations. »

Dans son homélie, Mgr de Moulins-Beaufort a également rendu hommage au métier des soignants et souligné combien ce drame « nous oblige » à penser au métier d’infirmière. « Vous nous accompagnez, vous nous aidez. »

La cérémonie approche de son terme. Le ministre de la Santé, accompagné des représentants de l’Etat, est le premier à se rendre auprès du cercueil de Carène Mézino pour la saluer.

De nombreux soignants signent les registres de condoléances à la sortie de la basilique.
De nombreux soignants signent les registres de condoléances à la sortie de la basilique.

Une procession émue et silencieuse continue de sortir de la basilique que déjà, la foule s’est rassemblée sur le parvis pour accompagner le départ de Carène Mézino.

Le cercueil de Carène Mézino est sorti de la basilique sous les applaudissements. Les policiers qui assurent le service d’ordre se mettent au garde à vous au passage du véhicule funéraire.

Il est midi et quart. Les funérailles s’achèvent en la basilique. La cérémonie va se poursuivre cet après-midi « dans la plus stricte intimité familiale ».

Vous pouvez rendre un hommage à Carène Mézino en cliquant ici.

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