Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
C'est RTL qui a révélé l'affaire ce mercredi après-midi : un gang de braqueurs composé de sept Chiliens et d'un Colombien est en garde à vue depuis lundi 6 février dans les locaux de la police judiciaire parisienne. Les voleurs ont été arrêtés en flagrant délit alors qu'ils venaient de braquer une boutique de montres de luxe en plein Paris. Leur butin était tout simplement colossal : 196 montres de luxe, pour une valeur d'environ 310 000 euros.
Des touristes très spéciaux
Le « commando » de braqueurs était venu spécialement du Chili pour commettre un braquage dans la capitale. Mais dès leur arrivée en région parisienne, une dizaine de jours avant les faits, les policiers de la Brigade de répression du banditisme (BRB) les avaient repérés, sur la base d'une information selon laquelle une bande de braqueurs sud-américains allait arriver à Paris. "La collaboration étroite avec la police espagnole a permis la localisation et la surveillance des suspects jusqu'à leur arrestation dans la foulée du braquage", a expliqué une source policière. Arrivés en Europe via l'Espagne, avant de se diriger vers Paris, ils se déplaçaient à bord d'imposantes berlines et avaient loué un bel appartement dans le 7e arrondissement de Paris. Les jours qui ont suivi leur arrivée, l'équipe a multiplié les déplacements dans la capitale et repéré des cibles potentielles, particulièrement des enseignes de bijoux ou de montres de luxe.
Sous surveillance constante
Jusqu'au dimanche dans la soirée, les enquêteurs de la BRB les ont surveillés jour et nuit, sans jamais se faire repérer par les braqueurs. Dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 février, les huit hommes âgés de 20 à 36 ans passent à l'action. Ils s'en prennent finalement à une célèbre enseigne de luxe horloger à proximité de la Madeleine, défonçant les vitrines à coup de masse et de pied de biche. Les policiers les laissent faire, attendant qu'ils rentrent dans leur appartement du 7e arrondissement pour intervenir. Les huit suspects - déjà connus dans leur pays pour des vols - sont actuellement entendus dans les locaux de la Brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne, en attendant a priori d'être déférés et mis en examen jeudi 9 février.