Événement de la Toungouska

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Événement de la Toungouska
Situation et hypocentre de l'événement de la Toungouska.Rouge : forêt détruite (sur un rayon de r = 20 km) ; orange : forts dégâts (r = 100 km) ; dégradé bleu : bruit produit (r = 1 500 km).
Situation et hypocentre de l'événement de la Toungouska.
Rouge : forêt détruite (sur un rayon de r = 20 km) ; orange : forts dégâts (r = 100 km) ; dégradé bleu : bruit produit (r = 1 500 km).

Pays Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Localisation Sibérie
Coordonnées 60° 54′ 50″ nord, 101° 53′ 53″ est
Date

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Événement de la Toungouska
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Événement de la Toungouska

L'événement de la Toungouska est une importante onde sonore survenue le vers h 13 en Sibérie centrale, dans l'Empire russe. L'énergie, équivalente à environ mille fois celle de la bombe nucléaire de Hiroshima trente-sept ans plus tard, a détruit la forêt sur un rayon de vingt kilomètres et fait des dégâts jusqu'à une centaine de kilomètres.

Plusieurs hypothèses scientifiques ont été émises sur l'origine du phénomène : météorite, foudre, méthane échappé de conduits volcaniques, etc. L'hypothèse la plus plausible, et retenue au début du XXIe siècle, est celle de la désagrégation d'un météoroïde à une altitude comprise entre cinq et dix kilomètres. Cela fait de l'évènement de la Toungouska le plus important évènement connu de l'histoire humaine dû à la rencontre d'un tel corps avec la Terre.

Description[modifier | modifier le code]

Observations[modifier | modifier le code]

Dans la matinée du (correspondant au du calendrier julien, alors en usage dans l'Empire russe), quelques témoins, dont des autochtones de la région, voient passer une boule de feu dans le ciel sans nuage de la Sibérie centrale[1]. Celle-ci explose à une altitude comprise entre cinq et dix kilomètres, au-dessus de la rivière Toungouska Pierreuse, à 63 km au nord-nord-ouest du village de Vanavara[a] (60° 20′ 24″ N, 102° 16′ 48″ E) à h 14 locale (h 14 TU ou h 2 heure locale solaire). Cet évènement est enregistré, sous forme de séisme de magnitude 4,5 à 5, à h 17 min 11 s, à l'observatoire sismique d'Irkoutsk, à 1 000 km de là.

La puissance de l'explosion équivalente est estimée à environ 10 à 15 mégatonnes équivalent en TNT, soit environ 1 000 fois celle de la bombe qui détruisit Hiroshima[2],[3]. Lors de l'événement, 2 000 km2 de forêt sont balayés, 60 millions d'arbres abattus[2]. Le souffle fait des dégâts sur plus de 100 km et la déflagration est audible dans un rayon de 1 500 km. De nombreux incendies se déclenchent, brûlant des zones forestières pendant plusieurs semaines. Bien que la région soit très peu peuplée, les études et compilations de divers témoignages directs recensent au moins trois morts et de nombreux blessés[4], tous à cause du souffle de l'explosion ou des objets projetés par celui-ci.

Un vortex de poussières et de cendres se forme et est entraîné jusqu'en Espagne par la circulation atmosphérique, créant des halos dans la haute atmosphère, qui s'étendent sur tout le continent. On peut observer des couchers de soleil très colorés et une luminosité exceptionnelle en pleine nuit est constatée pendant plusieurs jours en Europe, à tel point qu'on pouvait lire le journal la nuit dans le Caucase[5]. Les scientifiques pensent alors à l'éruption d'un volcan, comme l'éruption du Krakatoa en 1883, qui a injecté d'énormes quantités de poussières dans l'atmosphère et, de ce fait, a engendré des phénomènes lumineux semblables.

L'onde de choc fut enregistrée en Europe occidentale[6] et aux États-Unis[7].

Localisation[modifier | modifier le code]

La région où s'est produit cet évènement[b] fait partie du district d'Évenkie, dans le kraï de Krasnoïarsk en Sibérie centrale (Russie). Elle est sur le plateau de Sibérie centrale et traversée par des affluents du grand fleuve sibérien, l'Ienisseï : la Toungouska Pierreuse, longue de 1 865 km et la Toungouska Inférieure, longue de 2 989 km. Elle se situe à près d'un millier de kilomètres de la ville d'Irkoutsk et du lac Baïkal. C'est une région de collines recouvertes par la taïga sibérienne. Elle est peu peuplée, principalement par des éleveurs de rennes d'un peuple toungouse.

Analyses[modifier | modifier le code]

Arbres couchés par la déflagration.

Premières expéditions[modifier | modifier le code]

L'éloignement de la région et les troubles en Russie ne permirent d'effectuer une étude sur place qu'en 1927, par une équipe russe menée par Leonid Koulik. Sur les lieux, les scientifiques découvrirent stupéfaits qu'il n'y avait ni cratère, ni trace d'impact, ni débris[2]. Avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale, puis de la guerre froide, seules deux expéditions purent retourner enquêter en 1958 et 1961. On découvrit une multitude de petites sphères de métal et de silicates dispersées dans le sol de la région, ce qui permit d'émettre quelques hypothèses. Une étude américaine en 1993 avança qu'il s'agissait d'un petit noyau cométaire, essentiellement composé de gaz gelés s'étant vaporisés et ayant explosé entre 6 et 9 km d'altitude, le reste de la matière étant dispersé en une pluie de sphérules[8].

Lac Tcheko[modifier | modifier le code]

Le lac Tcheko est un lac d'eau douce, près de la rivière Toungouska Pierreuse. Il présente la forme d'un rectangle aux coins arrondis, d'une longueur de 708 m, d'une largeur de 364 m et d'une profondeur d'environ 50 m. Il est situé à environ sept kilomètres au nord-ouest de l'hypocentre et son grand-axe est orienté vers ce point. Il semble inconnu avant 1908 et sa première référence cartographique date de 1928.

Luca Gasperini, géologue italien, entreprend des études sur les sédiments de ce lac en et sa première publication de 2001 affirme que le lac est antérieur à l'événement de 1908[9].

Toutefois, en 2007, le même Gasperini, cité par National Geographic, émet une hypothèse opposée : « La forme en entonnoir du bassin et des échantillons de sédiment suggèrent que le lac s'est formé dans un cratère d'impact. L'impact serait dû à un fragment de l'objet et la forme inhabituelle pour un impact à une puissante émission de gaz carbonique, de vapeur d'eau et de méthane contenus dans le pergélisol »[10].

Astéroïde ou comète[modifier | modifier le code]

La question de la nature de cet objet se pose toujours : petit astéroïde, comète ou autre. Cet objet est parfois dénommé TCB (pour l'anglais Tunguska Cosmic Body, Corps cosmique de la Toungouska)[11] et occasionnellement associé à Ogdy, dieu du feu des Évenks[12].

Ses caractéristiques sont d'abord estimées aux alentours de 50 mètres de diamètre et 10 millions de tonnes[réf. nécessaire] avant qu'une simulation présentée en 2007 par les laboratoires Sandia ne réduise l'estimation à 62 000 tonnes[13].

Des études ont été menées en 2007 pour rechercher le parent de cet objet[14] : des similitudes ont été trouvées avec la comète 97P/Metcalf-Brewington[réf. nécessaire] et avec l'astéroïde (106538) 2000 WK63[15] (découvert le 26 novembre 2000 par LINEAR)[réf. nécessaire].

En 2010, une expédition est menée par Vladimir Alekseïev pour l'institut TRINITY (en). Les résultats découlant de l'expédition indiquent qu'une comète à noyau de glace s'est fragmentée et dispersée sur quelques kilomètres en formant plusieurs cratères d'impact[16]. La découverte, dans la résine d'arbres, de restes de poussière cosmique formant la queue de la comète pourrait confirmer cette hypothèse[16].

Pour certains commentateurs[Qui ?], l'absence de cratère d'impact ne semble pas compatible avec la chute d'un astéroïde ou d'une comète[réf. nécessaire]. Certains cratères d'impact correspondent à des chutes d'objets à la surface de la Terre. La liste de cratères d'impact sur Terre en recense un bon nombre, mais l'évènement de la Toungouska ne correspond pas à ce modèle[pourquoi ?][réf. nécessaire].

Une étude[17] menée et publiée en 2013 par le chercheur Victor Kvasnytsya met en avant l'hypothèse de la météorite. Il avance celle-ci grâce à des fragments de roche microscopiques piégés dans la tourbe[18].

Selon la NASA, s'il s'agit bien d'une météorite, un objet aux dimensions similaires ne percute la Terre qu'à l'échéance de plusieurs millénaires[2].

En , des astronomes de l'Université fédérale de Sibérie (en) formulent une nouvelle théorie[19]. L’événement serait bien dû à une météorite, cependant celle ci n'aurait pas percuté le sol, ni explosé en vol, mais aurait rebondi sur l'atmosphère. Ce corps aurait survolé la Terre sur 3 000 km à une altitude de 11 km, à la vitesse d'au moins 11 km/s, puis serait reparti en direction du Soleil. Cette hypothèse a l'avantage d'expliquer l'absence de cratère d'impact et de débris[20].

Autre objet cosmique[modifier | modifier le code]

D'autres hypothèses de chute d'objets cosmiques sont parfois évoquées :

  • un micro trou noir (1021 grammes, soit 1015 tonnes dans un volume correspondant à quelques atomes) aurait pénétré la Terre à la Toungouska et serait ressorti, 12 minutes plus tard dans l'Atlantique Nord[21]. L'absence d'onde de choc continue lors du parcours hypothétique à l'intérieur de la Terre et à la zone de sortie contredisent cette hypothèse ;
  • une comète d'antimatière d'un kilogramme se serait annihilée lors de son entrée dans l'atmosphère[22] (Clyde Cowan, Chandra R. Atluri et Willard Frank Libby, 1965) ; cette hypothèse a les faveurs de Jean-Pierre Ader[23] ;
  • un objet céleste constitué de matière noire (invisible) aurait explosé en altitude[24].

Autres hypothèses[modifier | modifier le code]

De nombreuses hypothèses de toutes sortes, parfois fantaisistes ou relevant de la science-fiction, ont été émises sur ce phénomène mystérieux :

Culture populaire[modifier | modifier le code]

  • En souvenir de cette explosion, la journée internationale des astéroïdes est organisée le de chaque année dans le monde[31].
  • Dans la série de jeux vidéo Resistance, l'évènement de Toungouska apporte le virus Chimère, qui transforme les humains en monstres extraterrestres, et par conséquent est le point où la chronologie de la série dévie de la réalité.
  • Dans la série de jeux vidéo Crysis, Jacob Hargreave découvre à la suite de l'évènement une technologie extra-terrestre et l'utilise pour concevoir la combinaison Nanosuit[32].
  • Dans la série de jeux vidéo (sur Wii et PC) Secret Files, l'événement de Toungouska est au cœur de l'intrigue. Le jeu se déroule d'ailleurs en Russie et est mêlé à une intrigue policière/science fiction.
  • L'évènement est le sujet d'un double épisode de la série X-Files appelé Tunguska.
  • Dans le film Hellboy, le monolithe servant à libérer l'Ogdru Jahad est l'objet céleste qui a provoqué l'explosion de Toungouska.
  • Il sert également de toile de fond en 1983 au roman de science-fiction de Ian Watson Le Voyage de Tchekhov (Chekhov's journey).
  • Dans le roman Miss Peregrine et les Enfants particuliers, de Ransom Riggs, cet événement est la conséquence d'une expérience faite par un groupe de particuliers voulant devenir des dieux, mais qui a eu pour effet de provoquer cette explosion et de transformer les membres survivants du groupe en Sépulcreux.
  • Dans le roman de science-fiction La longue Terre de Terry Pratchett et Stephen Baxter, l'IA Lobsang évoque l'évènement de la Toungouska lorsqu'il explique au personnage principal son idée de destruction d'un site secret.
  • Dans le tome 1 de la série de bandes dessinées Les Carnets secrets du Vatican (Éditions Soleil Production), les évènements sont au cœur de l’intrigue qui voit les Evenks subir des modifications génétiques les transformant en super-soldats dues à l'explosion de Toungouska.
  • Dans Assassin's Creed II, il est sous-entendu que l'incident de la Toungouska serait un complot des Assassins avec l'aide de Nikola Tesla pour détruire une base des Templiers contenant un fragment d'Éden[33].
  • Dans le troisième et dernier opus de la saga Léviathan de Scott Westerfeld, l'incident résulte du succès d'une expérience de Nikola Tesla et de ses fameuses tours.
  • La saison 2 de la série OVNI(s) diffusée en 2022 fait longuement référence à l’événement.
  • La chanson All Nightmare Long du groupe Metallica fait une narration fictive de la suite de l'évènement, où des spores d'organismes extraterrestres ont été retrouvées dans les cendres[34].
  • En 2004, la chanson Return to Tungunska, présente sur l'album A Valid Path (en) d'Alan Parsons, est nommée en référence à cet événement.
  • Il s'agit du point de départ de la série de bande dessinée Ian Kaledine de Jean-Luc Vernal et Ferry (1977-1992).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Écrit parfois Vanovara.
  2. Les coordonnées ci-dessus de l'épicentre de l'évènement de la Toungouska, mesurées en 2002, ont corrigé une erreur de 60 m, datant de 1929.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nathalie Mayer, « L’événement de Toungouska aurait été déclenché par un astéroïde qui a rebondi dans l’espace », sur Futura (consulté le ).
  2. a b c et d Joël Ignasse et Lise Loumé, « Question de la semaine : que s'est-il vraiment passé à Toungouska en 1908 ? », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  3. Jean-Luc Goudet, « Météorite de la Toungouska : c'était il y a cent ans », sur Futura Sciences, (consulté le ).
  4. Peter Jenniskens, Olga P. Popova, Dmitry O. Glazachev et Elena D. Podobnaya, « Tunguska eyewitness accounts, injuries, and casualties », Icarus, vol. 327,‎ , p. 4–18 (ISSN 0019-1035, DOI 10.1016/j.icarus.2019.01.001, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Événement de la toungouska », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  6. Matthieu Gounelle, Les météorites, Paris/58-Clamecy, Que-sais-je ? / Impr. Laballery, , 126 p. (ISBN 978-2-13-079235-2 et 2-13-079235-9, OCLC 987178390), p. 44-45.
  7. « L'énigme de la Tunguska enfin résolue ? », sur Europe 1 (consulté le ).
  8. (en) C.F. Chyba, P.J. Thomas, K.J. Zahnle, « The 1908 Tunguska explosion : atmospheric disruption of a stony asteroid » dans Nature no 361, 1993, p. 40-44.
  9. (en) « Geophysical/sedimentological study of a lake close to the epicenter of the great 1908 Siberian (Tunguska) Explosion », NGF Abstracts and Proceedings, no 1,‎ (lire en ligne [PDF]) :

    « Although the morphology of the lake is compatible with an impact origin, several sedimentological and biological proxies indicate that its formation pre-dates the 1908 event. »

  10. (en) Maria Cristina Valsecchi, « Crater From 1908 Russian Space Impact Found, Team Says », sur National Geographic, .
  11. (en) V. A. Bronshten, « Nature and destruction of the Tunguska cosmical body », Planetary and Space Science, vol. 48,‎ , p. 855–870 (ISSN 0032-0633, DOI 10.1016/S0032-0633(00)00028-3, lire en ligne, consulté le ).
  12. « The Tunguska Impact--100 Years Later », sur Science Mission Directorate, =NASA (consulté le ).
  13. Yoshu, « L’Astéroïde de Tunguska plus petit qu’on l’avait pensé auparavant », (version du sur Internet Archive), traduction française de l'annonce des laboratoires Sandia.
  14. (en) Tadeusz Jan Jopek, Christiane Froeschle, Robert Gonczi et Piotr A. Dybczynski, « Searching for the Parent of the Tunguska Cosmic Body ».
  15. (en) Ignacio Ferrín et Vincenzo Orofino, « TAURID COMPLEX SMOKING GUN: DETECTION OF COMETARY ACTIVITY »
  16. a et b (en) « Mystery of Tunguska meteorite solved », Pravda, (consulté le ).
  17. (en) Victor Kvasnytsya, Richard Wirth, Larissa Dobrzhinetskaya et Jennifer Matzel, « New evidence of meteoritic origin of the Tunguska cosmic body », Planetary and Space Science, vol. 84,‎ , p. 131–140 (DOI 10.1016/j.pss.2013.05.003, lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) Victor Kvasnytsya, Richard Wirth, Larissa Dobrzhinetskaya et Jennifer Matzel, « New evidence of meteoritic origin of the Tunguska cosmic body », Planetary and Space Science, vol. 84,‎ , p. 131–140 (ISSN 0032-0633, DOI 10.1016/j.pss.2013.05.003, lire en ligne, consulté le ).
  19. (en) « On the possibility of through passage of asteroid bodies across the Earth’s atmosphere », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 493, no 1,‎ (DOI 10.1093/mnras/staa329).
  20. «Mystérieux événement de la Toungouska : une nouvelle hypothèse pourrait l'expliquer», Science et Avenir, 7 mai 2020.
  21. (en) Al Jackson, Mike Ryan, 1973.
  22. (en) Clyde Cowan, C. R. Atluri et Willard F. Libby, « Possible Anti-Matter Content of the Tunguska Meteor of 1908 », Nature (revue), vol. 206, no 4987,‎ , p. 861-865 (DOI 10.1038/206861a0, Bibcode 1965Natur.206..861C).
  23. Jean-Pierre Ader (directeur de recherche honoraire), « L'antimatière, face cachée de la matière », conférence, CNRS, , Arcachon.
  24. R. Foot, « The mirror world interpretation of the 1908 Tunguska event and other more recent events », arXiv:hep-ph/0107132,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Jack Stoneley et Anthony T. Lawton, Tunguska : Cauldron of Hell, Star, (lire en ligne).
  26. « Toungouska, un ovni scientifique vieux de 100 ans », sur Courrier international.
  27. (en) Charles Q. Choi, « Massive Tunguska Blast Still Unsolved 100 Years Later », Fox News, .
  28. (en) « 100 years on, mystery shrouds massive 'cosmic impact' in Russia », Agence France-Presse, .
  29. Wolfgang Kundt, 2001.
  30. « Mystère de la Toungouska : multiples similitudes avec une explosion nucléaire (chercheurs », RIA Novosti, 14:24 , lien.
  31. Pourquoi une Journée internationale des astéroïdes ?, Futura (consulté le 4 juillet 2021).
  32. (en) The Tunguska Survivors, ea.com.
  33. (en) « Tunguska explosion », sur Assassin's Creed Wiki (consulté le ).
  34. Metallica – All Nightmare Long (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Luca Gasperini, Enrico Bonatti, Giuseppe Longo, « Le mystère de Toungouska », Pour la Science, no 371, , p. 38-43.
  • Philippe Henarejos, « Les derniers secrets de la Toungouska », dans Ciel et Espace, .
  • Boris Bellanger, « Mystère de la Toungouska », dans Science et Vie, , p. 102-109.
  • Jean-Luc Goudet, « Météorite de la Toungouska : c’était il y a cent ans », Futura-Sciences, .
  • Jean-Pierre Luminet, « L'événement de la Toungouska », Futura-Sciences, .
  • (en) David Morrison et Darrel Robertson, « Tunguska », Icarus, vol. 327,‎ , p. 1-96 (présentation en ligne), numéro spécial.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]