La direction nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) entend «travailler sans aller trop vite» sur le projet de tribunes debout, réclamées par certains supporters et par une trentaine de parlementaires favorables à une expérimentation en France. «Les tribunes debout sont une volonté des associations de supporters, on a aujourd'hui des réglementations qui ne permettent pas de recourir à des tribunes strictement debout», a rappelé le commissaire à la tête de la DNLH, Antoine Mordacq, mardi lors du séminaire annuel de l'instance, organisé à Bordeaux.
«Maintenant, on sait que c'est une réalité dans beaucoup de secteurs visiteurs, de certaines tribunes. Il y a une volonté de travailler sur ce projet sans aller trop vite, d'échanger avec les supporters dans le cadre de l'instance nationale du supportérisme, de travailler avec la Ligue de football. Et, s'il y a un consensus trouvé, d'échanger sur les conditions dans lesquelles la loi pourrait évoluer».
La Ligue «favorable»
De son côté Didier Quillot, directeur général de la LFP, a réaffirmé que la Ligue était «favorable aux tribunes debout» et rappelé qu'il y avait actuellement des stades où des tribunes de ce type étaient utilisées, comme à Sochaux (L2). «Nous y sommes favorables dès lors qu'il y a des barrières brise-vagues qui permettent d'endiguer les vagues de supporters», a-t-il encore déclaré, estimant que ce genre de tribunes «contribuent à une animation festive dans les stades».