Les meilleurs films de 2017 selon Fritz_the_Cat

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Tellement bien rythmé, joué et mis en scène que même ses accès de violence deviennent de grands moments d'émotion. Une superbe réussite.

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Je désespère de mettre la main sur le documentaire "Brel" de Frédéric Rossif, réalisateur de l'excellent Mourir à Madrid. En guise de compensation, voilà que déboulent un beau soir sur France 3 ces deux heures en compagnie du grand Jacques, qui brassent autant les aspects humains de l'artiste que son travail et son rapport aux gens. Que du bonheur.

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D'une crédibilité implacable et bien plus prenant que Zero Dark Thirty. L'un des meilleurs films de Kathryn Bigelow. Au milieu d'un casting de haut vol, John Boyega est aussi bon qu'il était mauvais dans Le Réveil de la Force.

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Un superbe blockbuster dont les défauts sont écrasés par un soin esthétique si exceptionnel qu'il renoue avec l'essence mythologique de la saga. Personnel, prenant, et jouissif jusqu'à son sublime plan final. Le non fan que je suis est plus que satisfait.

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Un biopic imprévisible et bourré de charme, qui réveille davantage les faiblesses que les forces de son héros à contre-courant, incarné par un Ethan Hawke au sommet de ses capacités. Quel dommage que ça ne dure pas une bonne heure de plus ! Faussement triomphal, le final est superbe. Et je suis tombé amoureux de Carmen Ejogo, mais ceci est une autre histoire.

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Un somptueux film de mâles, lovecraftien en diable, doublé d'un captivant récit d'aventures à huis clos. La mise en scène de Xavier Gens épouse à merveille tous les décors, et fait honneur à ses interprètes. En prime, j'y ai vu des choses inédites dans la relation entre humains et monstres. Un régal.

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De l'utilisation des ralentis à celle du hors-champ, du mixage sonore des cris à celui des moments d'accalmie, un sommet de suspense malsain dont l'émotion m'a sauté à la gueule, bien aidé par un casting impressionnant.
Dire que c'est un premier film !

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Au calme, Arte qui te met une mandale visuelle via un "petit" documentaire sur l'histoire et les arts en Lituanie/Lettonie/Estonie, à l'occasion du centenaire de leur indépendance. Puisse cette chaîne ne jamais mourir !

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"Tarantinesque" pour seule tagline sur l'affiche, une séance à 10h ou 22h uniquement, la fatigue de la semaine... Et j'ai tellement bien fait de me lever ce samedi pour aller découvrir ça en salle ! Carré, généreux, jouissif, parfois touchant... Un idéal de film estival.

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Drôle, vivant et bien vu, un documentaire qui évite la nostalgie gluante et contextualise son sujet selon des axes percutants (politique, moral, social...) avec un souci évident de surprendre l'amateur de cinéma venu se faire un petit retour dans le passé. Résultat, Révolution VHS est joyeux autant qu'instructif. Quel bonheur !


Disponible ici jusqu'au 31/10 :

https://www.arte.tv/fr/videos/069798-000-A/revolution-vhs/

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Je n'attends plus rien de Shyamalan depuis bien douze ans, et le bougre revient aux affaires chez Jason Blum après un très apprécié, mais à mon sens très vide, The Visit, déjà produit par Blumhouse. Thriller surexcitant, original et personnel, Split surmonte constamment ses erreurs visibles et tient jusqu'au bout un projet de cinoche noble, qui croit en ce qu'il raconte. James McAvoy et Anya Taylor Joy sont fabuleux...

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Cinéma

Passées 30 minutes longuettes et un peu hermétiques, un magnifique voyage post-mortem dont le minimalisme fait sourdre une foule d'émotions complexes. En prime, un point de montage hallucinant de poésie crue, tout droit sortie des pages d'un roman de K. Dick. Pas facile de pénétrer dans ce récit, mais en sortir est un déchirement. Grand petit film, ça.

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De loin le film le plus fatigant, le plus grotesque et le plus perché de son auteur. Le pétage de plombs étant rigoureusement volontaire, la fascination est totale ou le rejet sans appel. En attendant de voir si je change de camp au second visionnage, ce ride biblico-mythologique m'a bien retourné la tête...

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Après le sublime Amer et le trop hermétique L'Etrange couleur des larmes de ton corps, Hélène Cattet & Bruno Forzani persistent dans leur recherche d'un cinéma de l'absolu, où le sensitif règne en maître.

Parce qu'il est pour la première fois adapté d'un roman, ce nouveau film est leur plus accessible mais reste de bout en bout un délire esthétique et sonore radical, qui laissera sur le carreau quiconque ne se laisse pas emporter.

Western rempli de gueules, huis clos à ciel ouvert et polar sexué, l'expérience est inouïe, certes trop longue, mais propose plus d'images fortes que pas mal de concurrents réunis cette année !

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Comme souvent, Àlex de la Iglesia maîtrise davantage la première demi heure que les deux suivantes, mais El Bar est jouissif, hargneux, techniquement imparable et d'une cruauté salvatrice typique de son réalisateur. Casting génial en sus, cherchez pas, c'est peut-être la meilleure sortie vidéo de l'année !

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Tranquille dans son coin, Edgar Wright continue de triturer la grammaire filmique de la comédie d'action pour offrir de l'inédit. Inégal certes, mais réjouissant !

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Une idée simple et poignante pour un traitement poétique et tout aussi poignant. Ou comment cerner le sentiment douloureux qui naît face de petits détails associés pour toujours à une personne que l'on aime.

https://lc.cx/NvKt

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Le scénariste d'Amenabar s'essaye à nouveau à la réalisation après l'intéressant Blackthorne. Bien lui en a pris car si Realive reste de bout en bout un film de scénariste (cf. cette voix off trop présente mais touchante), il attaque son sujet avec coeur et intelligence, et offre à Charlotte LeBon le meilleur rôle de sa carrière. De la SF minimaliste et incarnée, ça fait toujours du bien !

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Trop court et finalement limité dans sa portée, mais malgré ça, Depardon parvient à donner une leçon de mise en scène et de montage, offrant ci et là des moments inouïs. Quel bonhomme, décidément...