La région a rendez-vous avec LE duel

Le fait d’être premier de la poule en Ligue des Champions et d’être qualifié pour les phases finales change-t-il votre manière de gérer l’effectif ?
Il y a ce que j’ai envie de faire et ce que les joueurs ont envie de faire. Il y a forcément quelque chose de différent notamment dans l’énergie mentale déployée pour la préparation des matchs surtout en ligue des champions. Ca « allège un peu » notre préparation. Mais mon souhait est de maintenir la qualité de jeu, le rythme et de garder cette dynamique de victoire. C’est là tout l’enjeu de ces prochaines semaines…

Allez-vous peut être donner un peu plus de temps de jeu à des jeunes joueurs ?
Le meilleur moyen pour moi d’arrêter la machine, c’est de mettre certains joueurs au repos. Ce n’est donc pas ma volonté. Le niveau des matchs est tel que nous ne pouvons-nous permettre de faire ce genre de mutation….

Vous êtes satisfait de la prestation de vos joueurs face à Moscou ?
C’était incontestablement mieux oui…

Pour le spectateur, ce championnat est très excitant. Et pour vous en tant qu’entraineur, vous avez cette sensation ?
Ça avance vite et fort de tous les côtés. Oui, c’est un beau début de championnat. Le niveau est très relevé cette année. Quand on voit que sur les 3 derniers weekends, il y a eu 12 matchs gagnés par des équipes françaises en ligue des champions, c’est que le niveau est très haut !

Toulouse fait partie de ces équipes dont les valeurs sont hautes ?
Le classement parle de lui-même ! Toulouse est 3ème. Il ne faut pas oublier qu’ils ont un coach de qualité qui sait tenir une équipe. Il y a de bons joueurs et une très belle dynamique. C’est aussi une équipe qui a beaucoup progressé depuis le début de saison.

Ca y’est peut-on enfin dire que le pivot de Toulouse (Fredric Petterson) sera celui de Montpellier la saison prochaine ?
Il y a de grandes chances mais rien n’est encore fait ! Il a encore quelques tests à passer côté médical avant de signer le contrat. C’est pour cette raison que rien n’a encore été officialisé. Il y a un accord verbal mais rien de plus…

Est-ce que vous pensez déjà au titre ?
Je vais reprendre une phrase que Thierry Anti avait dite « On ne peut battre Paris que si on s’y met à plusieurs ». C’est très vrai. Mais c’est aussi sur la constance qu’on pourra battre Paris. C’est ce que nous recherchons actuellement et on a encore beaucoup de chose à prouver. Pour le titre, on ne s’est pas encore fixé de limite alors pourquoi pas ?
 

Arbitres et délégué de la rencontre :
Clément BADER et Loic WEBER
Vicent GEORGES