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Emmanuel Macron n'est pas le seul à s'en prendre aux fausses informations diffusées sur Internet. La Commission européenne a décidé de prendre le problème des fakes news à bras le corps, en vue des élections européennes de mai 2019. L'exécutif européen a ainsi annoncé vendredi la constitution d'un « groupe d'experts de haut niveau », dont les 39 membres sont issus du monde universitaire ou des médias. On y retrouve les dirigeants des agences de presse, telles que l'Agence France-Presse (AFP) ou encore Reuters, mais aussi des représentants des plateformes et réseaux sociaux, dont Facebook, Twitter ou Google.
« Démarche de précaution »
Ce groupe aura pour objectif de réfléchir au phénomène des fake news et de proposer des solutions. Le but n'est pas une législation. La commissaire européenne chargée du numérique, Mariya Gabriel, est claire sur ce point : elle veut « une discussion franche et ouverte » sur le problème. Et c'est là la principale différence avec la volonté législative du président français, qui souhaite mettre en place une loi sur les fake news en période électorale d'ici au premier trimestre 2018.
La Commission avait d'ailleurs précédé Emmanuel Macron. Dès novembre, elle faisait part de son souhait de créer ce groupe de réflexion et avait lancé une consultation publique sur le sujet. Opposé à l'empressement du président français, l'eurodéputée Sylvie Guillaume (PS) salue la « démarche de précaution » de l'Union européenne. Selon elle, il serait à la fois imprudent de se lancer directement dans une législation sur la question « avant d'y réfléchir » et inefficace de le faire strictement sur le plan national. « Le bon niveau d'action est européen, renchérit l'eurodéputé Marc Joulaud (LR), car tous les pays européens sont concernés et la propagation des fake news se fait à l'échelle européenne. »
Compte à rebours
Le groupe de travail se réunira pour la première fois lundi, avec un compte à rebours. Il a trois mois pour réfléchir à la notion de fake news avant de présenter son rapport et de donner un éventail de solutions. Pour les eurodéputés, le temps presse face à un phénomène marginal devenu industriel. Il faut « un arsenal » pour lutter contre ces fakes news « qui ne manqueront pas d'inonder les réseaux sociaux » lors des élections européennes, alerte Marc Joulaud. Mais socialistes et écologistes sont plus circonspects.
« L'accent doit être mis sur des actions de fond comme l'éducation ou la formation d'un esprit critique, et non sur des actions cosmétiques », affirme-t-on du côté de la délégation écologiste française. Quant à Sylvie Guillaume, elle appelle à la « vigilance » dans un débat complexe, où le danger serait de « sombrer dans une parole unique officielle qui écarterait la controverse ou les idées d'autres tendances ».
Quand on lit "Un « groupe d'experts de haut niveau », dont les 39 membres sont issus du monde universitaire ou des médias. ", on craint le pire.
Vous pouvez parier que tout ce petit monde va s'entendre comme larrons en foire pour créer un label "la belle info" réservé aux soumis habituels, et destiné à exclure tout ce qui est mal pensant.
Concernerait la publication d'un livre, dont le manuscrit a disparu (d'après son auteure), une biographie de B. Macron, qui contiendrait des révélations sur le couple présidentiel. Ce que j'en ai lu autorise le soupçon de malveillance, au surplus, sans aucune preuve. Je lance donc l'alerte à la FAKE NEW.
La France est en marche vers une dictature ! Ne vous inquiétez pas ce sera pour votre bien ! Récapitulons... Lorsque le gouvernement dira qu’un nuage radioactif s’est arrêté à la frontière de la France, celle où celui qui le contestera sera accusé de propager des nouvelles mensongères ? ;-)