4e de couverture :
Poulou, le meilleur surfeur de la côte, est accusé du meurtre du directeur de cabinet de la station balnéaire. Un témoin l’a vu dans la forêt, en pleine nuit, se planquer derrière la bagnole du mort alors forcément…
Le piège se referme sur lui tant les circonstances le désignent comme coupable. Rien de tel qu’un gauchiste comme lui pour contenter le pouvoir.
Poulou ne tue pas les gens. Et comme si ça ne suffisait pas, La Belle Alex, sa sublime nana, veut un enfant. De lui.
En cette fin d’été sur la côte, sa vie est un enfer. Heureusement qu’il y a des vagues…
Extrait :
Du coup, ici aussi, je fuis le combat et je tape dans les spots isolés de la Coubre, ceux où il faut marcher plus d’une demi-heure dans le sable avant de voir l’océan. Et là, personne, jamais personne, enfin. Seul avec l’eau, les vagues, les mouettes et les poissons.
Seul et bien, à l’abri de tout le reste. C’est là, le cul sur ma planche, que je réfléchis le mieux. Le surf rend intelligent, c’est évident.
Alors sur le chemin, entre les pins et les rayons du soleil, je réfléchis. Dois-je aller voir les flics ? Non, c’est trop tard. J’imagine déjà le truc : pourquoi avez-vous attendu si longtemps avant de venir à la gendarmerie ? J’ai préféré aller surfer, y avait des vagues vous comprenez, alors…
Pourquoi n’avez-vous pas téléphoné à votre arrivée chez vous ? J’ai pas payé la facture. Que faisiez-vous la nuit dernière entre vingt trois heures et quatre heures du matin ? Heu…