Nom : Frankie 'The Boss' Werkx
Race : Humain
Sexe : Mâle
Age : 41 années standard
Planète d'origine : Corellia
Histoire : [spoiler=Sous SWOR version 3.0]Frankie voit le jour sur Coruscant, d’un père corellien pilote de cargo et d’une mère naboo gouvernante. Il n’a jamais connu sa mère, morte en couche. Elevé par son père, Frankie grandit dans un univers instable, fait de voyages spatiaux, d’escales diverses en des lieux plus hétéroclites les uns que les autres, de petits larcins sur les marchés… Les choses qu’il apprend, il les apprend très souvent par lui-même, et presque toujours de la manière la moins plaisante qui soit. L’école de la vie est parfois (toujours ?) cruelle. Mais Frankie se découvre assez tôt une affinité avec la technologie. Il est capable de comprendre les systèmes informatiques simples alors qu’il n’a qu’une dizaine d’années. A cette époque, son jeu préféré est de faire des farces à l’équipage de son père. Portes verrouillées par codes cryptés, messages d’alarmes humoristiques, fausses alertes de dépressurisation… Chaque fois, il a droit à une punition. Mais ça l’amuse tellement qu’il ne peut s’empêcher de recommencer. Pour son douzième anniversaire, son père lui offre un cadeau au-delà de ce qu’il pouvait espérer. Un datapad. Le gamin est fou de joie, et il imagine déjà ce qu’il va pouvoir apprendre à faire avec un tel jouet.
Lorsqu’il a quinze ans, Frankie se fait engager comme mousse sur le cargo de son père. Il travaille très dur, ne se contentant pas seulement des tâches qu’on lui confie, mais toujours prêt à rendre service. Il propose souvent son aide aux soutes, pour le déplacement des cargaisons. Mais c’est auprès des techniciens informatiques qu’il passe le plus de son temps libre. Frankie apprend vite, il est doué, et comme il est petit et frêle, il peut se glisser dans des endroit difficiles d’accès pour un adulte, ce qui lui vaut son surnom : C0CKR04CH (le cafard).
Le père de Frankie perd la vie lors d’un accident malheureux. Un défaut de pressurisation du cockpit entraine la formation de composés gazeux toxiques. Les deux pilotes et leur technicien meurent asphyxiés, laissant le vaisseau en perdition sur la Piste Corellienne. Une mission de sauvetage vient évacuer le reste de l’équipage. 47 personnes, dont un jeune garçon, Frankie.
Le jeune homme n’a que seize ans. De retour sur Coruscant, il traîne dans des milieux peu recommandables. Il finit par rencontrer un homme. Il se fait appeler Matt Pixx. C’est un slicer. Frankie, poussé par son goût de l’informatique, le supplie de le former, et de le faire travailler pour lui. Pixx hésite un moment, puis accepte. Les dix années suivantes sont faites de piratages crapuleux, commis pour le compte d’énergumènes louches. Pixx se fait abattre, un soir, à la sortie de l’Outlander Club. Règlement de comptes. Frankie ‘Cockroach’ Werkx se met à son compte. Il travaille seul, considérant qu’un partenaire peut être un boulet qui ralentirait ses projets. Il loue ses services à qui lui offre suffisamment d’argent. Un type bizarre, un zabrak drapé dans un manteau noir à capuche, fait souvent appel à lui. Il ne sait pas vraiment de qui il s’agit, mais Frankie pense que ce pourrait être un Sith à la solde de l’Impératrice.
Lors d’une session pirate sur l’Holonet, l’attention de Frankie est retenue par une série de lignes de code. Un slicer émet en crypté. Un type, un certain TZ cherche un ‘hacker de terrain’.
C’est pour moi, ça ! Un mélange d’action et de ce que j’aime… Faut pas laisser passer ça !Frankie répond. Le rendez-vous est pris. Il devra faire ses preuves, mais son nouvel employeur, un dénommé Tyber Zann, a de grands projets, et Werkx aura très certainement sa chance.
Les années avaient passé. Quatre années au service du Consortium de Zann, et Frankie était devenu l'un des meilleurs slicers sur le marché. En partie grâce aux implants que Zann lui avait offert. Des implants neuraux qui lui permettaient de comprendre couramment les langages informatiques basiques, d'en développer de nouveaux, et d'en apprendre encore plus. Un autre lui donnait la possibilité de connecter
physiquement à du matériel, via un port de connexion universel implanté dans son bras, relié à sa puce neurale par un fin faisceau sous-cutané. Ses yeux bénéficiaient eux aussi d'améliorations qui lui donnaient une meilleure vision à distance et une vision nocturne au-delà de la normale. Son audition était elle aussi accrue, ainsi que son sens di toucher, sa précision, son agilité et sa rapidité.
Il continua à travailler pour Zann, jusqu'à ce que celui-ci disparaisse, sans laisser de trace. Même lui, Frankie Werkx, pièce de choix pour le Consortium, ignorait où il avait bien pu passer. Était-il mort ? Se cachait-il quelque part ? Dans ce cas, pourquoi ? Autant de question auxquelles Frankie s'évertua à trouver des réponses, sans succès. Après deux ans de recherches et de petits boulots, il abandonna pour de bon. Tyber Zann faisait désormais partie des légendes, de ces hommes dont on parle comme s'ils n'avaient jamais existé, ces mythes dont on racontait les aventures composées de faits réels attribués à d'illustres inconnus et de choses romanesques et complètement inventées. Et Frankie ne cessait de se dire qu'il avait connu cette légende.
Dix années. Voilà combien ça faisait. Dix années qu'il avait cessé de chercher Tyber Zann. Dix années qu'il vivotait de petites missions. Pirater des systèmes sans intérêt, envoyer des transmissions pour des criminels sans envergure, créer des virus basiques pour infecter des machines sans valeur. Voilà ce qu'était devenu le
Boss. Il n'avais pas eu l'occasion de fréquenter des machines aussi performantes que celles dont il disposait au
Bug's Nest, sa station informatique au bord du vaisseau personnel de Zann. Là, c'était la belle époque. Il créait des petits bijoux de technologie, de quoi faire pisser dans leurs frocs les gars des IT impériaux, du temps où il allait en opération.
Aujourd'hui, c'était autre chose. C'est sur Taris qu'il se retrouvait. Ce caillou abritait la lie de la Galaxie. Lui qui avait fréquenté la crème des professionnels, il faisait le grand écart. Sans déconner, ses talents pourraient bien valoir assez cher pour s'offrir cette planète en entier, et il moisissait là, dans sa planque de la Ville-Moyenne. Les niveaux inférieurs étaient vraiment craignos. Ça grouillait de vermine, les Rakgoules n'étaient pas aussi rares que laissait croire le gouvernement, et les bâtiments tombaient en ruine. La Ville-Haute était réservée aux humains rupins, ou aux aliens assez riches pour graisser généreusement la patte des autorités.
Dans ces taudis, pas moyen de faire quelque chose à la hauteur de ses talents. Le peu d'action qu'il arrivait encore à se faire, c'était des bagarres de cantina contre des mecs complètement pétés. Pas de quoi flamber. Heureusement, il avait encore l'espoir. L'espoir que les choses changent en mieux pour lui. Il collectait ici et là des pièces détachées, avec lesquelles il comptait un jour construire une station comme celle du
Bug's Nest. Il était encore très loin du compte, et le seul matos fonctionnel qu'il avait était un vieux datapad trafiqué qu'il utilisait tout le temps.
Il vendait ses services à qui les demandait. Slicing, opérations de sécurité privée, surveillance… tout était bon. Il se garantissait une immunité toute relative en servant d'indic aux forces de l'ordre, mais il savait parfaitement qu'il était surveillé, et s'il avait le malheur de traficoter un plan qui touchait aux intérêts impériaux, il finirait au violon. Ou pire. C'est qu'on n'était pas choucard avec les criminel, ici.
Un type bizarre lui proposa un jour un travail. C'était l'occaze de s'arracher de son gourbis. Un chasseur de prime lui donnait une place dans son équipage. Il lui fallait quelqu'un de polyvalent, et évidemment Frankie était l'homme idéal. Bon, le gars en question parlait d'une façon étrange, un rien agaçante, mais Werkx s'en accommoderait – non sans se foutre de sa poire bien comme il fallait. En somme, il pouvait quitter Taris à bon compte, avec un job, du fric, et de la rigolade au programme.
Il n'en fallait pas plus pour qu'il signe. Bon, y avait pas de contrat où signer, mais c'était tout comme…
Caractère : Appliqué dans son travail, Werkx aime perfectionner son matériel pour continuer à être indétectable pour la majorité des systèmes sécurisés. Il a un don pour sentir si un protocole passera ou pas, et le cas échéant il sait l'encoder de manière à contourner toutes les protections. Au cœur de l’action, il a tendance à se laisser emporter par l’adrénaline, et se laisse guider par son instinct. Cela se traduit, côté informatique, par des infiltrations de systèmes rapides, mais osées, et côté action, par des élans de barbarie incontrôlés. Il lui est arrivé de torturer deux ou trois personnes, quand la manière douce ne fonctionnait pas. En dehors du travail c'est un homme enjoué, parfois très exubérant, qui possède un vocabulaire très fleuri mais, paradoxalement, des manières très appréciées des dames.
Métier : Slicer
Grade ou popularité : Ancien acolyte d'une légende du crime
Ordre ou Groupe : Neutre
Aime : Les gadgets et la technologie. Il adore écrire des lignes et des lignes de code en imaginant comment les glandus d’en-face vont se racler la soupière pour décrypter tout ça, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte qu’ils n’y arriveront pas.
N'aime pas : Les systèmes qui lui résistent, le matos qui plante.
Inventaire & Armes : Des vêtements adaptés à sa manière de travailler : chaussures solides d'usage militaire, pantalon de treillis noir, veste blast, gilet tactique contenant divers matériel informatique, une paire de gants de saisie virtuel et leur clavier holographique intégré, un datapad trafiqué "sauce maison", un comlink mains-libres, un blaster LL-30,
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