Dumping social: 80 inspecteurs descendent dans une entreprise de transport

L’entreprise Jost est suspectée de faire du dumping social en recrutant en Europe de l’Est.

Temps de lecture: 2 min

Quelque 80 inspecteurs de la police judiciaire fédérale et 40 membres des différents services des inspections sociale et fiscale ont pris part à une vingtaine de perquisitions touchant l’entreprise de transport Jost International.

«Nous sommes accusés à tort de dumping social, comme beaucoup de sociétés de transport avant nous, en Belgique et au Luxembourg», a indiqué par communiqué le groupe JOST. Son nom n’avait pas été dévoilé par le parquet fédéral mais les deux chaînes de télévision avaient précisé qu’il s’agissait bien de cette société de transports internationaux et de logistique, active en Wallonie et en Flandre.

Quatre personnes ont été emmenées pour être présentées à un juge d’instruction.

L’entreprise suspectée de dumping social

L’entreprise est suspectée de faire du dumping social en recrutant en Europe de l’Est des conducteurs de camions pour les faire travailler en Belgique aux conditions d’emploi de leur pays d’origine. Il y aurait 1.100 chauffeurs employés de cette manière. Le manque à gagner pour la sécurité sociale belge s’élèverait à quelque 55 millions d’euros entre 2014 et 2016.

Le sort de travailleurs roumains inquiète en outre le parquet fédéral. Ceux-ci «pourraient prétendre à une rémunération largement supérieure à celle qui leur est effectivement versée. Les conditions d’emploi extrêmement difficiles (logement dans le camion pendant des périodes de quatre à six semaines, temps de travail particulièrement long...) des travailleurs roumains amènent à suspecter la commission d’infractions de traite des êtres humains», souligne le parquet.

 

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